Date / Lieu
Le 22 Sep. - Université de Zurich
Le 23 Sep. - Conservatoire de l’Académie Musique de Zurich
Le 24 Sep. - Salle Polyvalente à l'Ambassade du Japon en Suisse (Bern)
Le 26 Sep. – Salle de Frank Martin à Genève
Le 30 Sep. et Le 1er Oct. – La Maison de la Culture du Japon à Paris

Co-organisateurs : l'Ambassade du Japon en Suisse/Swiss-Japanese Society/Université de Zurich/La Maison de la Culture du Japon à Paris
Parrainer : le Fonds commémoratif de l'exposition universelle du Japon de 1970/Sakae Stünzi fondation

　　　

Programme
Introduction des instuments musicaux de Gagaku
Saibara, chant : Koromogae
Kangen, musique : Hyojyo no netori, Etenraku, Bairo
Bugaku, danse : Manzairaku, Ryo-o, Urayasuno mai
Kayo, chant : Etenraku-Imayo, Kimigayo, Sakura-Sakura, Kojo-no-Tsuki, Hurusato
Musique : Kitanodai Gagaku Ensemble
Invités spécials : Yokobue par Mr. Shogo Anzai, ancien directeur principal du
　　　　　　　　　　Département de Musique au service de la famille impériale (Kunaicho)
　　　　　　　　　　Chant par Mr. Osamu Hinata (vocaliste)

　　　Les représentations de Gagaku, qui ont duré environ deux semaines et étaient programmées dans six salles de quatre villes à travers Paris et la Suisse, se sont terminées avec un grand succès. C'est entièrement grâce au soutien des organisateurs locaux, tels que l'Ambassade du Japon en Suisse, la Société Suisse-Japonaise, l'Université de Zurich et la Maison de la Culture du Japon à Paris. Nous tenons également à exprimer notre plus profonde gratitude au Japan World Exposition 1970 Commemorative Fund, à la Fondation Sakae Stünzi et aux nombreuses organisations et personnes qui ont apporté leur soutien financier à ce projet.
　　　De plus, nous tenons à exprimer notre sincère gratitude à M. Shogo Anzai et M. Osamu Hinata, qui nous ont accompagnés lors de cette tournée en faisant des performances spéciales, en interprétant respectivement de merveilleuses morceaux de flûte et des chansons, et en impressionnant le public européen.
　　　Depuis que les restrictions liées au Covid-19 ont été complètement levées en Suisse et à Paris, et qu'il n'y avait aucune obligation de porter des masques, toutes les salles de spectacle étaient presque pleines. Beaucoup de gens sortaient dans les villes, qui retournaient à l'état animé dans lequel elles se trouvaient avant la pandémie de Corona.
　　　En Suisse, il s'agissait des premières représentations de Gagaku depuis environ un demi-siècle depuis que le Gagaku de l'Agence de la Maison Impériale du Japon s'est produit à Zurich en 1970. M. Herbert Haag (The Order of the Rising Sun, Gold Rays with Neck Ribbon), président de la Société Suisse-Japonaise, l'organisation hôte, n'a pas pu cacher sa joie en déclarant : « J'attendais ce jour depuis longtemps. Je suis submergé par l’émotion. »
　　　Nos représentations à Genève et à Paris ont été animées par le Dr Ado Huygens (Président de la Fédération Internationale de Daseinsanalyse) de Belgique. Vêtu du kariginu de la période Heian, le Dr Huygens exprimait un monde élégant et contemplatif.

　　　Environ 130 citoyens, dont des étudiants très avancés, se sont réunis dans une grande salle de classe pour entendre un commentaire du professeur Hans Thomsen (The Order of the Rising Sun, Gold Rays with Rosette), spécialiste de l'histoire de l'art de l'Asie de l'Est. Lors de cet atelier, non seulement il y avait des performances de Gagaku, mais les participants ont également été initiés aux instruments de musique, ont expérimenté le port de kimonos de cérémonie à douze couches et ont pris part à une session de questions-réponses. Le professeur a dit : "Merci beaucoup pour ce merveilleux événement ! J'ai pu assister à une merveilleuse performance. C'était une excellente occasion de transmettre la splendeur du Gagaku à beaucoup plus de gens ! Les étudiants m'ont félicité et ont dit qu'ils étaient surpris et qu'ils ne savaient pas qu'une telle tradition existait au Japon.

　　　Le lendemain, vendredi 23 septembre, environ 250 personnes, dont des intellectuels locaux et des résidents japonais, se sont réunies au Conservatoire de Zurich. Nous avons interprété tous les genres de Gagaku, y compris Kayo (chant), Kangen (pièce instrumentale) et Bugaku (musique et danse). Après que le chanteur Osamu Hinata ait chanté "Etenraku Imayo" et "Kimigayo", les applaudissements ne se sont pas arrêtés. En fait, il était si populaire qu'en réponse au rappel, une représentation supplémentaire de "Kojo no Tsuki" a été jouée.
　　　M. Haag, président de la Société Suisse-Japonaise, a exprimé sa gratitude en disant : "Je voudrais vous exprimer ma profonde gratitude pour avoir réalisé une performance aussi merveilleuse, délicate, belle, parfaite et de grande qualité. Le public était très satisfait du haut niveau artistique et de l'élégance de Gagaku."

　　　Le samedi 24 septembre, nous avons déménagé de Zurich à la capitale, Berne. L'atelier s'est tenu dans la salle polyvalente de l'Ambassade du Japon. M. et Mme Shiraishi Kojiro, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Japon en Suisse, ainsi qu'une cinquantaine de personnes intéressées par la culture japonaise y ont participé, et ce fut un grand succès.

　　　Le lundi 26 septembre, notre concert a eu lieu à la salle Frank Martin à Genève. Grâce aux efforts de M. Beat Frey, Président de l'Association Suisse-Japon section Suisse Romande, et de tous les membres du bureau de l'association, la première représentation de Gagaku à Genève a été réalisée. La salle était remplie de près de 300 participants, dont Mme Takako Tsujisaka, Ministre en Mission permanente du Japon auprès des organisations internationales à Genève, M. Kitamura, Consul général du Japon à Genève, et d'autres intellectuels invités ayant un vif intérêt pour le Gagaku.

　　　Après avoir parcouru la longue distance de la Suisse à Paris en bus, les 30 septembre et 1er octobre, nous nous sommes produits dans la salle principale de la Maison de la Culture du Japon à Paris, qui est une base importante pour la diffusion de la culture japonaise à Paris. Considérant à quel point les Parisiens sont connus pour aimer l'art, et même si les restrictions liées au coronavirus ont été levées, de nombreux théâtres et salles de concert à Paris ne semblaient pas encore remplies. Cependant, le niveau d'intérêt pour notre performance était élevé, et M. Goro Shirasaki, directeur adjoint de la division commerciale de la Maison, a déclaré avec enthousiasme que c'était une historique que le nombre de visiteurs les deux jours était proche de la capacité d'accueil. (Il y avait 185 visiteurs le premier jour et 238 visiteurs le deuxième jour. Le total était de 423.)
　　　M. Hitoshi Suzuki, président de la Maison de la Culture du Japon, Mme Azumi Takarada, première secrétaire de l'Ambassade du Japon en France, des intellectuels locaux, des personnes impliquées dans les arts et les médias, la Branche de Paris pour l’Association Josuikai de l’Université Hitotsubashi, la Branche européenne de l’Université Tsuda, et de nombreux résidents japonais ont participé aux événements.
　　　Le président, M. Suzuki, a déclaré : « Les deux jours, la salle était presque pleine, et j'ai été surpris de voir autant de spectateurs français. M. Jacques Aschenbroich, ancien PDG de Valeo, qui est membre du comité administratif de la Maison de la Culture du Japon à Paris et sa femme sont également venus et ont semblé apprécier le spectacle. »
　　　Nous avons reçu des commentaires du public tels que "La représentation était comme un beau voyage dans la spiritualité japonaise. La grâce, la délicatesse, c'était incroyable!", "La mélodie apaisante était méditative.", "Nous étions invités dans un monde lointain, et ressenti des émotions fantastiques nées de la musique fascinante pleine d'exotisme.”